Je suis ingénieur en informatique quantique. Je viens de donner mes vêtements pour le Secours populaire, parce que j’avais une armoire remplie de vêtements d’enfant et d’adolescent que je n’avais jamais triés. C’est ce que j’ai fait ce week-end, car je pars vivre à Paris. Je pense qu’il y a 10, 15 ans de vêtements qui étaient stockés et qui méritaient de trouver de meilleurs acquéreurs. C’est mieux d'aller au Secours populaire plutôt que de mettre dans des bennes, car on sait où ça va, pour l’Ukraine, pour les gens qui ont des problèmes de de budget, et pour tous les gens dans le besoin.
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Louis, ingénieur informatique
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Malika et Ilsa, bénévoles
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J’étais déjà bénévole en région parisienne au Secours populaire. Comme j’ai déménagé dans la région, je me suis rapprochée du comité de Aix et je suis même élue au bureau du comité. Donc je m’occupe de la braderie avec Ilsa. La braderie c’est des gens qui viennent avec de sacs de vêtements qu'ils nous offrent et nous, on fait le tri, on garde ce qui est beau, ce qui est propre, ce qui est mettable pour nos familles. Et quand les familles en ont besoin, elles viennent à la braderie pour choisir les vêtements, pour eux, pour leurs enfants. Avec un prix symbolique, 50 centimes pour un vêtement d’enfant,1€ pour un vêtement d’adultes. Nous avons surtout des mamans avec leurs enfants ou qui viennent acheter pour leurs hommes. Pendant la période de Noël, on range tous les vêtements dans un local et on expose des jouets. Des jouets que les gens nous donnent, mais aussi des neufs. On ne laisse aucun enfant sans jouet pour Noël. Et on organise toujours un spectacle, avec une compagnie de clowns, de musiciens ou de danseurs
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Je m’appelle Aïcha, j’ai 49 ans et je suis bénéficiaire. Ça fait presque 4 ans que je viens chez le Secours populaire et franchement, je suis contente. Je trouve toujours mon bonheur. J’ai une fille de 18 ans, et un garçon de 13 ans. J’aurais besoin surtout de chaussures, des baskets. Des fois je trouve des marques , mon fils, il cherche des baskets de marques. Des fois il y a des vêtements neufs. Et il faut aussi des jeans pour mon frère. Mon frère, il a 36 ans, il est chez moi. Lui, il a trouvé un bleu de travail, ça fait pas longtemps qu’il est en France, donc il a besoin d’habits et tout ça. Pour l’instant il n’a pas encore de travail et moi je ne travaille pas. Bientôt ce sera réglé, il faut espérer.
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Aïcha, bénéficiaire
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